Nos enfants sont-ils mobiles ? A quel âge ? Avec quel moyen de locomotion ? Telles sont les questions auxquelles l’ADEME a tenté de répondre lors d’une enquête sur la mobilité des enfants. Cette enquête est nationale. Elle a été réalisée avec le cabinet d’études 6T. Les résultats ont été publiés en septembre 2025.
A quel âge nos enfants se déplacent de façon autonome ?
Qu’en est-il ? Quand nos enfants sont-ils mobiles de façon autonome ? Selon l’enquête, l’âge moyen du premier déplacement autonome est situé à 11,6 ans pour les enfants d’aujourd’hui, contre 10,6 pour leurs parents au même âge.
La mobilité, un enjeu majeur
Mais pourquoi s’intéresser à la mobilité des jeunes ? Il s’agit, selon l’ADEME, d’un enjeu de société majeur. La mobilité des jeunes a un impact sur leur autonomie, leur santé, ou encore leur socialisation.
Il est à noter que la sédentarité des enfants, et donc l’inactivité physique, augmente. Cela a un impact sur la santé des jeunes. Plus de transport motorisé signifie aussi plus de pollution. Il y a donc aussi un enjeu écologique et environnemental. L’ADEME souligne : « Un tiers des enfants de l’Hexagone utilisent quotidiennement la voiture, un taux qui grimpe à 54% dans les territoires ultramarins. »
Autre élément à remarquer : la marche reste un des moyens les plus prisés des enfants. En métropole, 45 % des enfants marchent quotidiennement, contre 35 % en Outre-Mer. Et 85 % des enfants sont équipés de vélos, mais ces derniers en font un usage plus de loisirs.
Pourquoi un recul de l’âge ?
Pourquoi les enfants sont autonomes dans leur mobilité plus tardivement que leurs parents au même âge ? Plusieurs raisons : la réticence des parents de laisser leurs enfants faire un trajet seul (risques routiers, agressions, sécurité…), la zone géographique, une surévaluation du trajet domicile-école, des habitudes de trajet (dépôt sur le chemin du travail par exemple)…
Pour faire évoluer la tendance, l’enquête propose :
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- de généraliser des formations autour du vélo par exemple
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- de développer des infrastructures pour améliorer la sécurité ou le sentiment de sécurité pour les parents,
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- de sensibiliser à la mobilité durable
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- d’adapter les transports en commun aux besoins des jeunes.
La mobilité des jeunes reste donc un enjeu de société, environnemental, écologique, mais aussi de santé des plus jeunes.
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