Printemps, été ou automne, telles sont les saisons propices pour s’amuser au mieux dehors avec vos bout’choux (même si la neige est tout aussi amusante…). Et quoi de mieux que de jouer tout en travaillant la motricité des bambins ? Les structures extérieures de jeux sont en grande partie conçues, avec ces différents modules, pour allier jeux, amusement, plaisir et motricité. Il fait beau ? Alors profitons-en pour investir ces structures… Et ainsi user les culottes courtes sur les balançoires, toboggans, gravir en baskets des escaliers ou encore traverser quelques ponts de singes ou se percher à quelques barres ici ou là. Et si on s’attaquer à un mur d’escalade ? Mains, bras et pieds sont alors sollicités.
Certaines structures proposent une cabane. Super ! L’imaginaire pourra aussi alors prendre le dessus…. Et si on inventait une histoire de chevaliers et de princesses ? Improvisons pourquoi pas un parcours de motricité avec tunnel, escaliers et piscine à balles… L’idéal pour faire semblant de nager sans être mouiller ou se cacher…
Ces structures extérieures, comme intérieures, proposent plusieurs modules pouvant faire travailler tout en s’amusant la psychomotricité des enfants… Les parcs publics ainsi munis peuvent permettent à des assistances maternelles d’offrir un moment de jeux aux bambins. En crèche, les structures ont là aussi la possibilité de permettre quelques parcours aux petits bouts présents…
« Pour tout ce qui est module de psychomotricité intérieur ou les éléments extérieurs, il est possible de solliciter plusieurs choses selon les points de vue » explique une psychomotricienne.
« D’un point de vue moteur, on travaille sur : la stimulation des modes de déplacements (quadrupédie, reptation : plus pour les modules, marche, courses…), la sollicitation des coordinations dynamiques générales de type sauts, équilibres, ou modulation des déplacements avec expérimentation de la marche arrière, marche en ligne, des enjambements…, les coordinations oculo-motrices (aussi bien manuelles que pédestres) et des coordinations bi-manuelles, le renforcement des schèmes moteurs, la régulation de la tonicité, ou encore la dissociation des ceintures pelvienne et scapulaire »
Et de poursuivre : « D’un point de vue cognitif, ces structures permettent de solliciter le schéma corporel avec intégration de celui-ci, de stimuler les repères corporels, la latéralisation et la projection des repères dans l’espace, d’intégrer des notions spatiales (sur, sous, dans, à côté, droite/gauche…), de travailler la structuration temporo-spatiale ou encore de solliciter des compétence visuo-spatiale. »
Et enfin , « D’un point de vue sensoriel, on sollicite à travers ces jeux intérieurs et extérieurs, l’intégration sensorielle de l’information visuelle, auditive, tactile et proprio-vestibulaire ou encore l’aide à la modulation du traitement de l’information sensorielle. » Et de conclure : « En gros l’exploration de la motricité par le biais de parcours avec modules ou agréés sollicite autant les compétences sensorimotrices de l’enfant que ses compétences cognitivo-comportementales. Cela aide à l’intégration des réflexes archaïques, à la régulation tonico-émotionnelle et à la construction d’un schéma corporel efficient. Toutes ces compétences qui semblent d’un point de vue extérieur très motrices pures, interviennent toutes lors des différents apprentissages à l’âge scolaire. »
Bref, les structures extérieures de jeux sont aussi et surtout réalisées pour permettre à l’enfant de grandir, évoluer tout en prenant du plaisir.